Emmanuelle Condé
Chargée de mission Alimentation et Circuits Courts - Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais
– Bonjour Emmanuelle ! Pouvez-vous vous présenter en quelques mots?
Salut, moi c’est Emmanuelle Condé, grenobloise depuis toujours, je travaille pour la Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais depuis maintenant 4 ans. Je suis chargée de mission Alimentation & Circuits Courts, j’accompagne les élu.e.s locaux de la collectivité à développer des projets autour de l’alimentation locale et durable.
– Pouvez-vous nous résumer votre parcours à l’IUGA? Pourquoi l’avoir choisi?
Je suis arrivée à l’IUGA en master d’Ingénierie du Développement Territoriale et de la Transition (IDT²) en 2016. En première année de master j’ai d’abord pris les cours généraux en urbanisme qui m’ont permis de développer mes connaissances dans ce domaine.
Issue d’une licence d’Histoire j’avais beaucoup de choses à apprendre mais le master m’a permis de développer mes compétences professionnelles en développement territorial, management de projet etc., je me suis tout de suite sentie à l’aise dans ce domaine.
– Quel a été/est votre parcours professionnel?
Mon stage de fin d’étude, m’a permis d’intégrer directement le Pays Voironnais suite à la fin du master. En effet, j’avais été missionnée pour évaluer le Programme LEADER du voironnais. Le stage s’est très bien passé, et j’ai été recrutée en tant qu’Animatrice de ce programme européen pendant deux ans. Une expérience formidable qui m’a apporté beaucoup d’échanges humains avec les porteurs de projet du monde rural.
J’ai ensuite changé de mission (toujours au Pays Voironnais), et j’ai accompagné l’organisation du Mois de la Transition Alimentaire en 2020, une année particulière avec le covid. On m’a proposé d’être chargée de mission Alimentation & Circuits Courts et depuis deux ans maintenant, je m’occupe de missions comme le changement de pratiques en restauration collective scolaire, l’agritourisme ou encore le lien sur l’alimentation avec les autres territoires de l’agglomération grenobloise car le Pays Voironnais est engagé au sein du PaiT (projet alimentaire inter-Territorial). Pour moi, c’est aujourd’hui un plaisir de travailler sur ces thématiques qui font sens dans le contexte actuel de la transition écologique.
– Que vous ont apporté vos études à l’IUGA? Qu’en retirez-vous au quotidien?
Le master IDT² m’a permis d’apprendre à travailler avec les autres dans le cadre de développement de projet. En effet, les ateliers chaque année permettent de se faire une expérience de management de projet en groupe, c’est une vrai plus-value pour la suite. Par ailleurs, les stages professionnels sont aussi très enrichissants, le côté professionnel du master est ce qui m’a le plus apporté au cours de mes deux années d’étude à l’IUGA.
– Quels souvenirs vous ont marqué? Une anecdote? Un enseignant? Un mot « bizarre » que personne ne connait?
Je ne peux parler du master sans me souvenir de la convivialité des ateliers avec mes camarades, les enseignants nous ont appris l’importance des moments de convivialité dans tout projet comme par exemple, organiser un planning pour apporter le petit déjeuner, ça paraît être un détail et pourtant, j’ai pu constater par la suite que ce sont des moments cruciaux dans la construction d’un projet collectif.
– Quelles sont les évolutions que vous constatez dans votre secteur d’activité depuis que vous avez commencé?
L’alimentation est une problématique qui s’est beaucoup développée depuis la crise du covid notamment dans l’aménagement du territoire. C’est très intéressant de voir que l’on ne travaille plus seulement l’agriculture par son aspect « développement économique » mais aussi dans l’angle du « consommateur », on essaie de comprendre comment les politiques locales peuvent accompagner au changement de comportement alimentaire.
– Qu’auriez-vous envie de dire/conseiller aux étudiants actuels?
Je dirais aux étudiants de s’écouter et de se faire confiance. Quand je suis arrivée en master j’avais aucune idée de ce que je voulais faire, l’importance pour moi était de découvrir et de faire des expériences professionnelles. Je pense qu’il ne faut pas trop se stresser et se laisser aller dans la découverte des métiers que ce soit en stage ou en atelier, ça pourra leur permettre de trouver un domaine qui leur plaît !